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    S puissance 3
      04. mars
      2011
      Science
      7

      Centrale nucléaire au Sénégal : Retour sur une chimère de Wade

      La crise énergétique est toujours là, lancinante comme une maladie incurable. Depuis plus de dix ans, les coupures intermittentes d’électricité hantent le quotidien des sénégalais. La population en souffre, leurs matériels bousillés, leur travail ralenti. La Senelec (société nationale d’électricité) nous électrocute avec des factures de plus en plus salées. « Les sénégalais sont fatigués » comme disait le défunt juge Kéba Mbaye.

      Dans le but de solutionner ce problème récurrent, le président WADE, avec ’’sa grande vision’’ et ses ‘’idées qui jaillissent chaque minute’’, nous avait annoncé, il y a un an, un super projet : une centrale nucléaire. Une centrale qui assurera une production suffisante d’électricité et qui permettra à notre pays d’exporter du courant dans la sous-région. Mais depuis lors c’est motus et bouche cousue sur la question.

      Nous savions, bien sûr, que l’idée en soi était très ambitieuse mais malheureusement chimérique. Seulement la presse ne s’est pas beaucoup appesantie sur le pourquoi un tel projet relevait de la fiction. C’est ce que nous nous évertuerons à faire sans avoir la prétention d’être exhaustif.

      Ce serait une erreur de penser que le Sénégal ne regorge pas de scientifiques capables de diriger  un projet d’une telle envergure. A la faculté des Sciences et Techniques de l’UCAD, par exemple, il existe un laboratoire de physique nucléaire et une Institut de Technologie Nucléaire Appliquée (ITNA) pilotés par d’éminents professeurs de physique. Mais le problème réside dans l’environnement socio-économique du pays qui ne cadre nullement avec cette forme d’énergie pour plusieurs raisons.

      Coût exorbitant

      D’abord, une centrale nucléaire n’est pas un monument. Elle a un coup et pas des moindres. Vouloir l’installer au Sénégal c’est pratiquement y investir tout le budget du pays, ce qui risque d’entraîner un gouffre financier énorme. Et même si le financement venait des capitaux arabes par le biais de Karim WADE, par exemple, ce serait sans doute pire. Le journaliste d’investigation en saura davantage.

      Après l’installation, un problème risque de surgir : le combustible. N’oublions pas que l’uranium est pour une centrale nucléaire ce que le pétrole représente pour une centrale électrique. Aujourd’hui, le marché de l’uranium est en plein effervescence. L’offre est largement inférieure à la demande qui s’accroit de plus en plus. C’est dire qu’une flambée des prix accompagnée d’une pénurie d’uranium risque de faire tâche d’huile dans le secteur. Il y a également la question des déchets radioactifs qui reste un des aspects les plus problématiques de l’énergie nucléaire et dont la gestion exige des sommes colossales.

      Dans un tel contexte, il est presque évident que le Sénégal est loin de pouvoir intégrer le cercle des pays nucléarisés.

      La sécurité

      Ensuite, il y a l’aspect sécuritaire qui préoccupe plus d’un citoyen. La technologie nucléaire est extrêmement fragile parce que mettant en œuvre une infinité de procédés plus complexes les unes que les autres. Ce qui veut dire que les risques d’accidents sont multiples et multiformes. Aucune installation nucléaire au monde n’est à l’abri, tôt ou tard, d’une erreur humaine, d’une défaillance technique ou d’un évènement climatique. Tel, pour ne parler que d’évènements récents, ce grave incident qui a éclaté en Suède en juillet 2006. Un simple court-circuit avait mis à genoux un des réacteurs nucléaires du pays au point que l’Europe était passée à deux doigts de la catastrophe. On pourrait alors se demander ce que ça donnerait dans un pays comme le notre. Un pays où les coupures de courant n’épargnent même pas le palais présidentiel. Un pays où la lenteur et le manque de moyens des secouristes font froid dans le dos. Certains évènements aux allures dramatiques qui sont encore gravés dans nos mémoires peuvent en témoigner.

      En 1992, par exemple, une citerne d’ammoniac avait explosé à la SONACOS faisant ainsi 30 morts et une centaine de blessés. Il a fallu l’intervention des hommes de l’armée française, déguisés comme des cosmonautes, pour limiter les dégâts. Nous nous rappelons également du Joola, la plus grande catastrophe maritime de l’histoire, avec un bilan effroyable – près de 2000 morts-. Tout le monde s’était indigné de la lenteur des secours qui s’étaient rendus sur les lieux plusieurs heures après le drame. A cela s’ajoutent les multiples accidents routiers, les immeubles qui tombent comme des châteaux de cartes et les nombreux incendies où les sapeurs s’illustrent toujours par leur retard.

      Toujours en matière de sécurité, le site prévu pour abriter notre centrale –la région de Matam- peut  se révéler inapproprié, voire dangereux.  En effet, cette région présente deux handicaps majeurs : l’éloignement par rapport à la capitale et la canicule en été.

      Etant donné que l’uranium, comme la plupart des produits exportés, arrive au Sénégal par le port de Dakar, son transport sur une distance aussi longue que Dakar-Matam (plus de 700km) exige des mesures de sécurité draconiennes, ce qui n’est pas toujours garanti au Sénégal.

      La canicule, elle, constitue un danger en ce sens qu’elle peut provoquer  un surchauffage à l’intérieur d’un réacteur nucléaire. Or, nous le savons, les températures dans la région de Matam peuvent flirter avec les 45°C, voire plus, en été.

      Partenariat douteux

      Enfin, il y a que le partenariat que les dirigeants du pays veulent entretenir avec la France suscite quelques inquiétudes. Nous savons tous que l’Afrique continue de subir le colonialisme sous d’autres formes (la dette, l’accaparement des terres par les multinationales, l’exploitation sauvage des ressources…). C’est un secret de polichinelle, l’Afrique est devenue, pour les pays nantis, un dépotoir où ils déversent toutes sortes de produits de façon incontrôlable et incontrôlée. Comme la France est le pays le plus nucléarisé au monde et que les déchets radioactifs demeurent un énorme problème pour ce pays, il n’est pas exclu qu’elle tente de faire du Sénégal son réceptacle de résidus nucléaires. Cette hypothèse est tout à fait envisageable d’autant plus que nos autorités ont été suffisamment bornées pour signer des contrats fallacieux à l’image de celui qui lie la Senelec et  Gti.

      Nous voyons donc qu’à tout point de vu, notre pays est loin de pouvoir se doter d’une centrale nucléaire. Ce ‘’très grand projet’’ reste pour le moment irréalisable. Et même s’il venait à se réaliser à travers une fédération d’Etats de la sous-région –comme avec la centrale hydroélectrique de Kayes au Mali-, alors le danger planerait au dessus de nos tètes au quotidien.

      Mais au delà de tout cela, une centrale nucléaire au Sénégal est inopportune dans le contexte de changement climatique  où baigne le monde. Au moment où plusieurs Etats commencent à sortir du nucléaire pour explorer d’autres formes d’énergie plus propres, Wade devrait plutôt orienter sa ‘’grande vision’’ vers le développement des énergies solaire et éolienne  afin de résoudre les problèmes d’électricité du Sénégal.

      Arouna BA

      crédit photo : seneweb

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      23. févr.
      2011
      Science
      5

      Mer, terre et commentaires

      Nous sommes à Malika, commune d’arrondissement située à près de 25 kilomètres de Dakar, sur la bande côtière du littoral nord. Dans cette localité faisant frontière avec l’Océan Atlantique, mer et terre suscitent un faisceau de commentaires.

      En effet, jamais des habitations n’y avaient, d’aussi près, tutoyé les eaux marines. Et comme vous le voyez sur la photo ci-dessus, les dégâts engendrés par cette situation sont inquiétants. Les bâtisses s’effondrent comme des châteaux de cartes. Il y a juste quelques mois, c’est le campement « Casa Di Ibrahima » qui perdait son mur de protection. Auparavant, le campement « Timtimol » avait subit le même sort.

      Ces problèmes environnementaux sont liés, entre autres, à deux phénomènes difficilement maitrisables au Sénégal :

      L’extraction du sable marin

      Chaque jour, des centaines de camions sont présents sur les carrières de Malika pour desservir toutes les localités environnantes. Dans les parcelles assainies de Keur Massar, par exemple, où beaucoup de bâtiments sont constructions, le commerce du sable y est très lucratif. Cette activité fait vivre des milliers de familles dans la banlieue et les jeunes n’entendent pas cesser ce travail qui leur rapporte gros.

      Certaines autorités vivent également de ce business car chaque camionneur doit verser, quotidiennement, 5000 francs Cfa de taxe au service des mines à l’entrée des carrières et 1000 francs Cfa à la police avant de pouvoir exploiter le sable marin.

      L’avancée de la mer

      Ce phénomène accentué par l’extraction du sable sur la plage est surtout causé par le réchauffement climatique qui touche la planète entière. Dans un article intitulé « L’arctique sans glace !» publié par l’Agence Science-Presse du Canada, des scientifiques ont révélé que la banquise arctique va complètement disparaître d’ici à 2040. C’est dire simplement que la fonte des glaciers s’accélère et va, à coup sûr, entrainer l’élévation du niveau de la mer. A Malika, les riverains estiment qu’en l’espace de 5 ans, la mer est montée de 200 mètres.

      Mais comme « on arrête pas la mer avec ses bras », les autorités doivent absolument mettre un terme à un autre phénomène encore plus dangereux : la construction d’habitations sur les rivages de la mer. Jusqu’à présent, des lotissements sont entrain d’être élaborés à moins de 100 mètres de l’Océan. Pire, certains propriétaires ont déjà commencé à construire leurs parcelles. Si rien n’est fait pour stopper ces constructions, Malika risque de subir, dans les années à venir, une catastrophe écologique sans précédent.

      Arouna BA

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      10. févr.
      2011
      Société
      6

      Ecole Supérieure Polytechnique: Mention médiocre pour les vacataires.

      Dans l’article intitulé « l’université du désordre » publié précédemment, il est fait état de la question des vacataires de la Faculté des Sciences et Techniques de l’UCAD. Il a, notamment, été révélé que ces  »apprentis enseignants » avaient en charge les travaux dirigés et pratiques et servaient aux étudiants un travail bâclé, brouillon et bidon. Aujourd’hui, c’est pratiquement le même problème qui se pose à l’École Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP), précisément au département de Génie Mécanique.

      Trop(?) de vacataires incompétents

      L’ESP compte beaucoup d’enseignants vacataires. Selon un rapport de la Direction des Ressources Humaines de l’Ucad publié en 2009, ils étaient au nombre de 112 contre seulement 05 enseignants avec rang de professeur. Bien sûr, certains d’entre eux sont très talentueux sur le plan de la mécanique intellectuelle et abattent un excellent travail au sein de l’école. Cependant, beaucoup d’enseignants vacataires ont une compétence qui fait partager entre le rire et la rage. Et c’est le département de Génie Mécanique qui en a le plus grand quota. C’est, du moins, ce que pensent les élèves-ingénieurs dudit département qui ne manquent pas de se plaindre de cette situation.

      Témoignages

      Nous avons recueilli l’avis de quelques uns sur la question. Nous vous livrons, ici, leurs témoignages, sous des prénoms d’emprunt pour préserver la confidentialité. La plupart sont en 1ère année de DIC (Diplôme d’Ingénieur de Conception) correspondant au niveau Bac+3. D’autres sont au niveau DUT (Diplôme Universitaire de Technologie).

      Moussa, DIC1 Génie Mécanique: «Le problème se pose surtout au niveau du cycle ingénieur. J’ignore pourquoi mais il y a beaucoup de vacataires en DIC1. On ne peut pas généraliser mais avec certains ça ne va pas. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ne maitrisent pas bien le programme ou c’est un problème de pédagogie.»

      Issa, DIC1 Génie Mécanique: «Avant de venir ici on m’avait beaucoup parlé de l’ESP et la qualité de l’enseignement. Mais franchement, j’ai été un peu déçu par rapport à ce que je m’attendais. Le laboratoire n’est pas bien équipé, il y a beaucoup de matériels archaïques et il y a le problème des grèves et vacataires aussi. Je sais pas comment çà marche au niveau des autres départements mais ici il y en a beaucoup qui ne sont pas à la hauteur. Mais par rapport au contenu du programme ça va. J’ai pu voir le programme des 3 années mais c’est bien quand même, il faut le reconnaître.»

      Omar, DIC1 Génie Mécanique: «C’est vrai qu’il a des problèmes avec certains vacataires mais je pense que c’est dû au fait que le cycle ingénieur n’a été instauré que récemment au niveau du département. La première promotion va d’ailleurs sortir cette année. Peut -être qu’ils  n’ont pas encore beaucoup d’expérience»

      Alima, DUT1 Gestion: «Nous on n’a pas ce problème là. On a de bons profs. Le seul problème c’est qu’ils ne respectent pas les cours. C’est trop désordonné et la ponctualité manque. Mais par rapport à la qualité de l’enseignement c’est très bien.»

      D’autres élèves interrogés n’ont pas voulu se prononcer sur la question. Le constat est, néanmoins, clair. La note décernée aux vacataires de l’ESP par leurs propres élèves n’est pas la meilleure. Et c’est de la qualité de la formation qui risque d’en pâtir. Ce sont, entre autres, les bons enseignants qui font les bonnes universités et les bonnes écoles. Le président Wade avait émis le souhait de doter à notre pays une usine de montage d’avions. N’est-ce pas paradoxal? Doit-on en rire ou en pleurer?

      Arouna BA

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      03. févr.
      2011
      Société
      8

      Grand’place virtuel

      Le Sénégal a eu et continue d’avoir cette belle réputation d’être une terre d’hospitalité. Cette image très reluisante de la nation est due, sans doute, à la tolérance, la générosité et l’ouverture de son peuple chaleureusement accueillant, drôlement sympa et simplement drôle. L’ambiance bon enfant qui règne dans les grand’place en est une parfaite illustration. Ils ont, (malheureusement?) tendance à disparaître à cause de ces réseaux sociaux qui ont le vent en poupe ces dernières années.

      C’est quoi un  »grand’place »?

      Prenons mon propre exemple. Pour égrainer mes instants libres, surtout en période de vacance, j’avais coutume de rejoindre les copains du quartier, devant la boutique du coin notamment, histoire de partager des moments de retrouvailles et de palabres, autour du thé, habituellement. Ces instances de discussions et de détente savaient si bien réunir, physiquement et fréquemment, les jeunes, sans distinction d’ethnie, de confrérie ou de nationalité et permettaient, par ricochet, de raffermir les relations et cultiver le bon voisinage. Ce sont les lieux de rencontre du genre, qu’on retrouvait, jadis, dans tous les quartiers du pays, que les sénégalais appellent, communément,  »grand’place ».

      Du réel au virtuel

      Aujourd’hui, les grand’place n’existent plus, ou presque. Ou alors, ils ont évolué vers la version moderne, celle électronique.

      Grâce à la bande passante qui se développe de plus en plus au Sénégal et l’accès plus ou moins facile au net, les tarés du claviers (dont je suis), ont délaissé les amis du coins au profit des ordinateurs qui nous entrainent dans d’autres espaces de rencontre qui ont pour noms: Hi5, My Space, MSN, Twitter… sans oublier l’incontournable Facebook.

      Ces sites qui ont vu le jour, pour la plupart, grâce au Web 2.0 sont rapidement devenus les nouveaux lieux de partage des idées, des loisirs, des photos, des tuyaux… Bref, une véritable ambiance grand’place… virtuel.

      La courbe des adeptes des ces portails est exponentielle au Sénégal. Conséquence; les amis ne se voient plus en chair et os. Les contacts se font par machines interposées.

      Alors! Déshumanisation des relations ou nouvelle ère (aire?) de socialisation?

      Arouna BA

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      27. janv.
      2011
      Chroniques
      9

      Un ingénieur, un président et une (in)justice

       

      Comme l’indique le titre, c’est la triste histoire d’un ingénieur en génie civil frappé injustement par une justice télécommandée et téléguidée par un président sénégalais.

      Soit donc un génie, un sénégalais bon teint qui a fait tout son parcours académique dans sa région natale où il décrocha son diplôme d’ingénieur, en 1981, à l’École Polytechnique de Thiès (EPT). Recruté en qualité de géomètre par l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (JLS), il y gravira tous les échelons avant de la racheter en 2001. Grands travaux routiers, bâtiments publics, hôtellerie…, notre polytechnicien fera de JLS, en quelques années, un leader incontestable et incontesté dans le monde du BTP sénégalais et même de la sous région et devient, du coup, un partenaire incontournable de l’Etat dans ses projets d’infrastructures routières. Pourtant, JLS n’est qu’une filiale de son holding: Talix Groupe.

      Talix Groupe c’est le regroupement de dix sociétés qui évoluent dans des domaines comme l’hydraulique, le BTP, la production agricole, l’immobilier, les mines, et aussi la communication, avec, entre autres, le très populaire quotidien d’informations Le POPulaire. Sans vouloir entrer dans une compilation fastidieuse de chiffres, nous disons simplement que Talix Group c’est 10 sociétés, plus ou moins 50 milliards de francs Cfa de chiffres d’affaire annuels et surtout plus de 3000 employés dirigés par un seul homme.

      Refusant catégoriquement de rentrer dans des combines et opérations douteuses et être complice dans un vulgaire règlement de compte politique entre un président et son ex- premier ministre, le voilà victime d’un véritable acharnement judiciaire. Les dirigeants de l’État se sont clairement engagés, depuis plusieurs années, dans la destruction de son entreprise de construction.

      Reprenons l’histoire et mettons des noms

      L’ingénieur en question s’appelle Bara Tall. Le président se nomme Abdoulaye Wade et l’ex premier ministre Idrissa Seck (actuel maire de Thiès).

      Bara Tall est donc accusé, par l’État, de surfacturation, escroquerie, faux et usage de faux…, bref de sale voleur ce qui est, nous le pensons, contraire à la vérité. Il sera emprisonné pendant près de 3 mois avant d’être remis en liberté en 2007. Incapable de renoncer à détruire la vie de cet opérateur économique, l’État, par un tour de passe passe juridique, refuse de lui payer des dettes chiffrées à plusieurs milliards de francs Cfa et écarte JLS de tous les marchés publics du pays. Aujourd’hui, les banques créancières de Bara Tall ont commencé à saisir une partie des meubles et immeubles de Talix Groupe pour rentrer dans leurs fonds après avoir longtemps fait preuve de compréhension à son égard. Plus de 3000 travailleurs risquent de se retrouver au chômage si l’État n’arrête pas. Bara va encore répondre à la convocation du juge en mars prochain. Mérite t-il le sort qu’on lui réserve aujourd’hui après tout ce qu’il a fait pour sa patrie¿

      Les jeunes sénégalais se jettent à la mer, risquant ainsi leur vie pour rejoindre l’Europe parce que convaincus qu’aucune réussite n’est possible dans ce pays. L’écrasante majorité des étudiants sénégalais d’Europe ou des États-Unis n’imaginent pas un seul instant revenir pour servir le Sénégal.

      Les dirigeants du pays leur montrent qu’ils ont tout à fait raison, à travers l’exemple de Bara Tall car même s’ils réussissent à se faire tout seul, l’État finira par les écraser. Qui disait que «l’État est le plus froid des monstres froids»?


      PS: l’artcle a été repris pas les sites :

      https://www.politicosn.com/Un-ingenieur-un-president-et-une-in-justice_a3132.html ( le site de El Malick Seck)

      https://rewmitv.com/index.php?/Politique/un-ingenieur-un-president-et-une-injustice

      https://yamalediaspora.com/presse/18-un-ingenieur-un-president-et-une-in-justice.html (le site du mouvement Yémalé de BaraTall)

      Arouna BA

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      19. janv.
      2011
      Reportages
      2

      Incendie spectaculaire à Liberté 5


      Un incendie d’une rare violence s’est déclaré ce mardi soir à Liberté 5 (quartier périphérique de Dakar). Le feu a complètement carbonisé deux maisons (celle de la famille Ndiaye et celle de la famille Touré) et dévasté tout sur son passage. Aucune perte en vies humaines n’a été signalée mais d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Les commentaires et les complaintes fusent de partout. Des pleurs se font entendre. l’odeur de brûlure se fait sentir à une dizaine de mètres du lieu du sinistre. Des habits calcinés, des fauteuils détruits, des matelas et lits consumés et une foule hystérique se disputent le décors.

      A l’origine, une surtension électrique.

      Selon les riverains, à l’instant t = 0, c’est le courant électrique qui venait de se rétablir après une coupure momentanée. Du fait de la tension surélevée qui l’a accompagné, un court-circuit s’est produit et les disjoncteurs ont commencé par prendre feu. La flamme s’est ainsi propagée à une vitesse supersonique, détruisant les  »immeubles » et meubles et réduisant en cendre la quasi totalité des matériels. Les sapeurs pompiers qui ont rejoint les lieux bien plus tard n’en ont vu que du feu.

      Après avoir englouti nos 800 milliards de francs Cfa (chiffres officiels), elle nous prive de courant des journées entières, elle nous sert des factures salées et maintenant elle incendie nos maisons. Elle, c’est la Sénélec, la Société nationale d’électricité. Pathétique!

      Arouna BA

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      14. janv.
      2011
      Société
      5

      L’Université du désordre

      Cette semaine, je vous propose ce dossier que j’ai rédigé en juillet dernier et qui m’a valu ma sélection au concours  Rfi Mondoblog. Il est plus que jamais d’actualité.

      Plusieurs décennies durant, elle a été perçue comme l’une des plus prestigieuses de toute l’Afrique. Elle a longtemps fait la fierté de toute une nation, tout un continent, tout un peuple. Elle a produit d’éminents cadres, ingénieurs, professeurs et chercheurs qui rivalisent de compétence dans les plus hauts centres de décisions au Sénégal et partout dans le monde. Elle porte le nom de l’un des plus illustres savants que l’Afrique a vu naître. Elle, c’est l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Aujourd’hui 50 ans après les indépendances, cette institution est véritablement malade.

      Enseignement, qualité zéro

      A la faculté des Sciences et Techniques (FST), par exemple, les laboratoires se confondent à des ateliers de forgerons. Des matériels datant de l’âge de la Pierre Taillée cohabitent dans des locaux d’une vétusté énervante. Les travaux dirigés et pratiques sont le plus souvent coordonnés par des vacataires qui nous servent un travail bâclé, brouillon et bidon.

      La faculté des Lettres, elle, souffre de son effectif pléthorique. Conçue pour 1200 étudiants, elle en accueille aujourd’hui près de 25 000. Les enseignements s’y déroulent dans une promiscuité hallucinante. Pour un cours devant démarrer à 15 heures, il faut se réserver une place à 12 heures dans l’amphi au risque de le suivre debout, à travers les fenêtres ou à même le sol. Les examens se font dans le merdier le plus total. Le même constat est valable dans les facultés de Droit et de Sciences Economiques.

      Tous ces maux servent de prétexte à des étudiants politiciens qui s’agitent de gauche à droite, tels des haricots sauteurs, pour déclencher des mouvements de grève. Conséquences: les cours dorment dans les tiroirs de l’oubli une bonne partie de l’année universitaire, les programmes ne sont jamais achevés, la niveau de l’enseignement dégringole au fil des ans. Il n’est donc pas étonnant d’entendre la théorie selon laquelle ’’à l’Ucad, la réussite est une exception tandis que l’échec est aujourd’hui érigé en règle générale.’’

      Certains de nos autorités bombent le torse et se glorifient de la 13èm place de l’Ucad dans le classement des universités africaines. Nous leur rappelons que non seulement l’Ucad ne figure même pas dans le top 500 des meilleures universités du monde, mais les 2 ou 3 universités africaines qui figurent sur cette liste occupent le bas du classement. C’est dire simplement ‘’qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.’’ La vérité est que l’Ucad ressemble plus à une ‘’garderie de futurs chômeurs’’ comme disait le professeur Penda Mbow.

      Parfaite pagaille dans le campus

      La garde se fait sans doute dans un campus où la vie est, à la limite, clochardisée. Dans les chambres les étudiants s’y entassent comme des sardines. Il est fréquent de trouver 8 à 10 personnes logées dans des pièces prévues pour 2. Certains n’ont d’autres choix que de passer la nuit dans les couloirs ou les halls des pavillons. Toutes les conditions sont donc réunies pour que des maladies comme la tuberculose fassent des ravages dans le campus. Ce tableau déjà noir est davantage assombri par l’indiscipline et la violence, parfois incompréhensibles, des étudiants.  De plus en plus, la future ‘’élite intellectuelle’’ du pays est méprisée comme le plus vulgaire des ‘’coxeurs’’ de la gare routière parce que reflétant une sale image. Devant les restos comme dans les amphis, ce sont des scènes de bousculade tous azimuts. Devant les guichets, c’est la pagaille et le bordel lors du paiement des bourses. Et si jamais il y a retard de paiement, c’est la route qui est bloquée, des bus qui sont détournés et saccagés et les forces de l’ordre viennent semer un parfait désordre devant le portail de l’université. Mais le plus grave, ce sont  les actes de barbaries qui s’y développent et  qui suscitent un faisceau d’interrogations:

      – Comment qualifier des étudiants qui, pour des revendications d’ordre pécuniaire, vont jusqu’à séquestrer un membre du personnel administratif dans une chambre pendant 7 tours d’horloge ?

      – Comment expliquer le fait que des étudiants s’arment de barres de fer, machettes et autres armes blanches pour bondir et rebondir , telles des bêtes blessées, au rythme de la bagarre et de la casse durant les élections des délégués d’amicales?

      C’est pour ces raisons que certains enseignants se permettent de dresser une égalité mathématique entre les pensionnaires du campus et le troupeau de bœufs d’un berger du Ferlo*.

      Pillage et gaspillage dans les amicales

      Les amicales constituent des lieux de pouvoirs avec des enjeux financiers aussi puissants que l’éclair qui déchire l’atmosphère.  Leurs budgets oscillent entre 5 et 10 millions de francs Cfa. Cette manne financière provient des ristournes sur les inscriptions mais aussi des subventions accordées par le Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), du rectorat et des décanats. En dehors de leurs budgets, les amicales ont la mainmise sur les cybers installés dans les facultés et y tirent beaucoup de profit. Les délégués bénéficient en outre de beaucoup d’avantages et de privilèges dans les amicales. Ils reçoivent, par exemple, des perdiem dont le montant total gravite autour d’un million de francs Cfa. Ceci à l’occasion des travaux de codification pour l’attribution des chambres aux étudiants.

      Mais ce qui est regrettable dans tout cela, c’est le fait qu’aucun système n’est mis en place pour contrôler la gestion des amicales. Aucun délégué n’est contraint à rendre compte devant une quelconque autorité. Ils gèrent tout de façon discrétionnaire. Ce qui conduit naturellement à beaucoup de dérapages. Et le plus saillant est la vente illicite des chambres du campus.

      Ce trafic a atteint des proportions effarantes ces dernières années. Enormément de lits se vendent en catimini par les délégués. 150 000f CFA pour une chambre individuelle, 300 000f CFA  pour une chambre à 2 lits et 450 000f CFA pour celle à 3 lits. Sans modération aucune, ils s’adonnent à ce sale business de façon démesurée ce qui diminue de façon drastique le nombre de bénéficiaires. Mais le plus scandaleux, c’est que tout se fait avec la complicité flagrante du COUD.  Non seulement les responsables de cette institution sociale ferment les yeux sur ces pratiques, mais certains de leurs agents sont impliqués dans ce commerce malsain. Dans un entretien qu’il nous avait accordé, l’ex chef du service social, Khalifa Sall, a lui même avoué que ce trafic ne peut se faire sans la complicité des agents du COUD. Selon ces dires, beaucoup de ses collègues entretiennent une nébuleuse autour de l’attribution des chambres en refusant catégoriquement de rendre public leurs quotas. Non sans préciser que lui n’avait rien à se reprocher. (no comment)

      Voilà autant de dérives qui caractérisent les amicales des facultés et sur lesquelles les autorités universitaires n’ont jamais pipé mot. Est-ce une fuite de responsabilité ? Ont-elles peur que les délégués révèlent des informations explosives leur concernant ? Ce sont des questions. En tout cas selon le chroniqueur Tamsir Jupiter Ndiaye: « Se taire, ce n’est pas refuser de parler. C’est parler par une mise en silence des mots. »

      En réalité nous comprenons leur silence au vu des évènements de ces derniers mois:

      -Il y a quelques mois de cela, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp)  a révélé d’énormes dérapages sur la gestion du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD).

      -Quelques semaines auparavant,  le journal Rewmi avait publié une enquête dans laquelle le journaliste Mouth Bane parlait de la gestion désastreuse du COUD par son ex-directeur Iba Guèye.

      -L’actuel doyen de la FST a été accusé par les délégués, en janvier dernier (2010), de détournement de fond (50 millions de franc Cfa) et de s’être acheté un véhicule 4×4 avec cette somme. Interpellé à deux reprises par la radio Rfm, il n’a jamais voulu se prononcer sur la question.

      Aujourd’hui, non seulement l’Ucad est presque devenue une ’’fabrique de cancres’’ comme disait l’éditorialiste du journal Kotch Barka BA, mais elle fabrique également des menteurs et des voleurs hors pair à travers ses amicales. Et ce sont,  malheureusement, ceux-là qui vont constituer la classe politique et dirigeante du Sénégal de demain. Il suffit de convoquer l’histoire pour voir que beaucoup de nos dirigeants qui excellent aujourd’hui dans la tortuosité ont fait leurs débuts dans ces instances de syndicalisme universitaire. Il est dès lors urgent de les supprimer. Il y va de la stabilité de l’université mais également de l’avenir et du devenir du Sénégal.

      *Ferlo: zone sylvo-pastorale semi-désertique du nord-est du Sénégal

      Arouna BA

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      08. janv.
      2011
      Chroniques
      4

      Faits d’Hiver, Danger!

      La saison froide s’est installée au Sénégal depuis quelques semaines. On le sait, c’est la période où les nuits sont plus longues que les jours, le brouillard enveloppe l’atmosphère du crépuscule au matin et les températures en fin de soirée deviennent de plus en plus basses. C’est également la période où l’on voit des femmes tuer leurs maris (au sens propre comme au figuré).

      En effet, durant cette saison de fraicheur, les femmes sénégalaises, avec leur arsenal de séduction, dignes d’une Fatou Laobé (il faut vivre au Sénégal pour connaitre cette femme excentrique qui excelle dans la vente d’encens et toutes sortes de ‘’salagn salagn’’ qui vont avec) font usage de plusieurs types d’encens pour, entre autres, réchauffer les chambres.

      Les encensoirs électriques ont commencé à inonder les marchés de Dakar. Mais avec les interminables coupures de courant, beaucoup de dames préfèrent retourner au Moyen-âge pour se rabattre sur le charbon de bois afin de brûler leur ‘’Nemmali’’*(1). Quelques morceaux de charbon sur des mini fourneaux et le problème est résolu. Malheureusement, cette pratique provoque souvent des accidents meurtriers, surtout en banlieue.

      Un phénomène chimique

      Pour mieux comprendre, faisons un rapide saut dans l’univers de la chimie pour voir la combustion du charbon.

      Le charbon de bois est assimilable à du carbone pur ou presque. Il brûle à l’air sans flamme ni fumée. Quand l’air arrive en quantité suffisante, il y a assez d’oxygène et la combustion s’accompagne, dans ce cas, d’un dégagement de gaz: le dioxyde de carbone communément appelé ‘’gaz carbonique’’ de formule chimique CO2.  Un gaz qui n’est pas si dangereux qu’on  le croit car n’étant pas véritablement toxique.

      Si, par contre, l’arrivée de l’air est insuffisante pour entretenir la combustion, il se dégage alors un autre gaz, incolore, inodore et malheureusement très toxique. Il s’agit du monoxyde de carbone de formule CO.

      Le CO nous met KO

      Nous avons tous le réflexe de fermer, de façon hermétique, les chambres en période de froid. Ceci empêche, naturellement, une bonne pénétration de l’air dans le local.  Avec la respiration, il y a, au bout de quelques heures, une diminution, voire un déficit d’oxygène dans la pièce. Si, dans ces conditions, les femmes y installent leurs fourneaux, le charbon subit alors une combustion incomplète et dégage du monoxyde de carbone qui se mélange facilement avec l’air et se répand dans la chambre. La douce fumée du ‘’Nemmali’’ devient ainsi pire qu’un poison. Une exposition plus ou moins longue dans un tel environnement peut conduire à la mort par asphyxie. Même une faible quantité de CO peut provoquer un décès en moins d’une heure. En fonction de la durée et de la teneur en gaz, le sujet ressent d’abord des maux de tête, une faiblesse des jambes, une sensation de fatigue et une tendance à la somnolence au petit matin. En l’absence de soins, le coma s’en suit et finalement la ‘’muerte’’ comme disent les espagnols.

      Pour échapper à tout cela il faut surtout insister sur l’aération des chambres et éviter au mieux de s’enfermer avec du charbon en combustion dans les pièces.

      A toutes ces femmes qui écoutent et suivent les conseils et astuces de Déguène*(2), nous disons: attention quand même! Ce n’est pas une chimère. Le danger est là. Avec le CO, vous entrez OK mais vous sortez complètement KO.

      *(1)Type d’encens très prisé par les femmes au Sénégal

      *(2)Déguène Chimère Babou est une animatrice d’émissions interactives relatives à la vie des femmes au Sénégal.

      Arouna BA

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      01. janv.
      2011
      Reportages
      5

      Fin d’année 2010 : Tremblement de têtes à Dakar

      On s’en souviendra, sans doute, jusqu’à la fin des temps: Haïti a ouvert l’année 2010 par un violent tremblement de terre de magnitude 7 qui a cruellement décimé sa population. Ce spectacle apocalyptique qui a ému la planète entière avait poussé le président Wade à offrir à 163 étudiants haïtiens la possibilité de poursuivre leurs études au Sénégal.

      Si le réveillon de Noel n’a pas été très joyeux pour la majorité d’entre eux à cause de l’éloignement de leurs parents et amis et la nostalgie du pays, c’est tout le contraire durant les derniers jours qui précèdent le nouvel an. Ils ont, en effet, décidé de déserter les logements universitaires et se donner rendez-vous, tous les soirs, sur les coins et recoins de la capital et profiter du festival et des festivités.

      Spectacle son et laser avec You.

      Dans le cadre des activités du festival mondial des arts nègres qui vient de s’achever, des concerts ont eu lieu tous soirs à la place de l’Obélisque de Dakar où trône fièrement un podium immense, gigantesque, titanesque, phénoménal… Un podium impressionnant  avec des projecteurs diffusant des faisceaux laser multicolores qui créent un jeu d’ombre et de lumière éblouissant. L’artiste Youssou Ndour  y était ce 29 décembre et beaucoup d’haïtiens n’ont pas voulu se faire raconter l’ambiance.

      Certains ont pu se perdre dans la foule de spectateurs qui a déferlée sur les lieux et résister aux bousculades tous azimuts. D’autres sont perchés sur les arbres environnants à l’instar de « maitre corbeau » pour mieux voir la scène. Mais beaucoup étaient obligés de se planquer loin derrière et jeter leurs regards sur les 2 écrans géants symétriques qui retransmettaient le spectacle. Pendant près de 2 tours de cadran, le roi du Mbalax a tenu en haleine un public surexcité qui a bondi et rebondi au rythme des décibels jusqu’à 23 heures. Pour la 1èr fois depuis leur arrivée à Dakar, on voyait les haïtiens danser du Mbalax.

      Festival de pétards.

      Le passsage à l’année 2011 s’est fait, ce 31 décembre, sur le boulevard du Centenaire qui prologe la place de l’Obélisque. Cette rue magistralement décorée avec  des guirlandes et des jeux de lumière est prise d’assaut dès 21 heures par des milliers de personnes de tout âge. Le bruit des pétards, les klaxons des véhicules et le son de la musique se disputaient l’ambiance. De temps à autre, des bambins s’amusent à balancer, entre les jambes des passants, des bombinettes qui crépitent, telles des balles de pistolet, de quoi faire trembler les têtes des nos amis haïtiens.

      Sur le podium, un animateur à la télébidon, pardon, télévision nationale (RTS1), lance le compte à rebours. A minuit, un festival de feux d’artifice est déclanché. Des dizaines de pétards explosent dans le ciel après une vertigineuse ascension d’une vingtaine de mètres créant ainsi une véritable  «pluie d’étoiles» sur Dakar…

      Nos amis avaient débuté l’année 2010 par un tremblement de terre en Haiti. Ils l’ont terminée par des pas de danse et des tremblements de têtes à Dakar.

      Arouna BA

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      Science-Société-Sénégal

      Auteur·e

      L'auteur: BA Arouna
      Sénégalais, logisticien de profession, passionné de mathématiques, physique et chimie, j'adore parler Science dans mon blog. Je m'intéresse toutefois à tous les domaines du savoir et de l'avoir : philo, éco, géo, socio..., sauf homo, gigolo et tous les O négatifs.

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